Comment ressentir moins de pression au travail?

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Comme si votre boss ne suffisait pas, vous vous mettez vous-même de la pression au travail. C'est la fameuse course à la perfection, qui touche tant d'entre nous et qui épuise physiquement et psychiquement tant d'entre nous. Pas vrai ?
 

La question saute aux yeux : comment pourrions-nous ressentir moins de pression au bureau? La réponse est tout aussi évidente : en travaillant autrement. 

 

> Ralentissez la cadence

 

«Définissez vos priorités pour alléger votre agenda. Écrivez ce que vous devez faire dans la semaine : boucler le dossier Untel, faire les courses, apporter la voiture au garage,... Et ce, en évaluant le temps de chaque tâche.

 

«Puis, chaque jour, fixez-vous trois tâches en fonction de leur degré d'urgence et de leur durée. Prévoyez également des périodes de temps libre pour pouvoir gérer les imprévus, voire pour avoir le temps de... flemmarder! Et si jamais votre agenda explose, n'oubliez pas que vous pouvez toujours déléguer quelque chose.

 

«Quant aux courriels, on ne cesse de vous le dire et je vais vous le répéter : ne les relevez que trois fois par jour, car c'est amplement suffisant. Gain de temps assuré!

 

«En ralentissant, vous serez plus efficace, plus épanouie, plus zen.»

 

> Arrêtez la parano

 

«Non, tout n'est pas de votre faute. Non, vous n'êtes pas une misérable petite fourmi laborieuse. Et oui, vous êtes capable de grandes et belles choses.

 

«La preuve? Faites-vous un dossier 'Flattage d'ego'. Là, maintenant. Dressez la liste de vos exploits professionnels et personnels. Ajoutez-y les mots de remerciements ou d'éloges de vos clients, collègues, supérieurs hiérarchiques,... Et consultez-le à l'avenir autant que nécessaire, sans modération!

 

«Ce n'est pas tout. Soyez aussi indulgente avec vous-même. Vous avez des limites physiques et émotionnelles, comme tout le monde (sauf, on vous l'accorde, George Clooney). Et vous n'avez pas à tout prendre direct dans la figure. Il y a une différence entre ce que vous êtes et ce que vous faites.

 

«Vous avez du mal à vous y faire? Dans ce cas, songez à consulter votre dossier 'Flattage d'ego'.»

 

> Terrassez la malédiction féminine

 

«Besoin de plaire? Peur de décevoir et de blesser? Quelle que soit l'explication, le fait est que, comme la majorité des femmes, vous ne savez pas dire "non". Et vous en souffrez, car, du coup, on vous en demande toujours plus, et le stress ne cesse par conséquent de vous envahir, jour après jour.

 

«Pour enrayer cette mécanique-là, forcez-vous à dire de temps à autre non pas "non" (vous n'y arriverez pas du jour au lendemain), mais "oui, mais..."

 

«Mieux, proposez une alternative, du genre "Non, ça, ce n'est pas possible, en revanche, je pourrais très bien..." Ou alors demandez un délai de réflexion, histoire de pouvoir y réfléchir à tête reposée et de vous convaincre de dire, une bonne fois pour toutes, "non".»

 

Intéressant, n'est-ce pas? Car ces astuces sont bel et bien susceptibles de vous permettre de travailler autrement, pour ne pas dire mieux.

 

Bon. Un dernier conseil pratique que Mme Corre-Montagu dénomme 'Le bon dosage' : «Pour pouvoir tout gérer calmement, essayez de ne remplir votre agenda qu'à hauteur de 60%. C'est que les aléas se chargeront des 40% restants».

 

En passant, le prédicateur britannique John Donne a dit dans ses Sermons : «La mer est aussi profonde dans le calme que dans la tempête».

 

Source : Les affaires Olivier Schmouker